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Système de santé, ou système de maladie ?
28 septembre 2025

La joie de vivre est un facteur essentiel de santé. Pourtant, nos sociétés semblent l’avoir reléguée au second plan. Nous investissons massivement dans la maladie, beaucoup moins dans la santé.

Un simple constat suffit : le budget du ministère de la « Santé » est quasi exclusivement tourné vers le soin des pathologies. À bien y réfléchir, il devrait s’appeler le ministère de la Maladie.

Pendant ce temps, l’industrie pharmaceutique est devenue l’une des plus florissantes de la planète. Les activités de bien-être, elles, restent souvent mal considérées, marginalisées, voire soupçonnées d’inefficacité. Quant au sport collectif, il est très fréquemment réduit à une logique de compétition, générant plus de tension que d’harmonie.

Le paradoxe est là : nous savons que la chaleur humaine, la qualité des liens, la joie simple de vivre et de partager sont les premiers inducteurs de santé et de longévité – la fameuse étude Grant de Harvard, menée depuis plus de 80 ans, le démontre clairement. Et pourtant, ces évidences ne guident pas nos choix collectifs.

En MTC, on considère depuis 2500 ans que le premier facteur de bonne santé, c’est un environnement sain, joyeux, épanouissant. Est-ce que ça étonne quelqu’un ?

 

Des exemples concrets, loin des statistiques

Le repas partagé
Je me souviens d’une famille qui avait instauré une règle simple : chaque dimanche, tout le monde se retrouvait autour d’un un plat unique, avec l’obligation d’une ambiance de rires, de discussions et de jeux après le repas. Les enfants grandissaient avec la certitude que le dimanche signifiait chaleur humaine. Des années plus tard, les adultes de cette famille témoignent que ce rituel a été l’un de leurs meilleurs « vaccins » contre la solitude et le stress.

L’entreprise qui a compris
Une petite PME de la région lyonnaise avait des problèmes de burn-out récurrents. Le dirigeant a pris une décision inhabituelle : au lieu d’offrir une mutuelle plus chère, au lieu de financer une salle de repos à la sauce google, il a changé le mode de management de la version mettre la pression vers des objectifs communs, concrètement mesurables accompagné d’un coaching. Résultat ? En deux ans, le taux d’absentéisme a chuté de 40 %.

Le sport sans compétition
Un groupe d’amis se réunit trois fois par semaine pour courir ensemble, mais sans chrono, sans appli, sans objectif de performance. La seule règle : courir à la vitesse du plus lent et finir par un apéritif convivial. Résultat : ils continuent après dix ans, toujours motivés, et parlent plus de leurs amitiés que de leurs kilomètres.

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Nous investissons dans ce qui ne va pas, dans la réparation, rarement dans la prévention joyeuse et naturelle. Comme si nous avions peur de prendre soin du bonheur, mot qui est d’ailleurs marginalisé, parfois imprononçable.

Et si la vraie révolution sanitaire n’était pas technologique, mais culturelle ? Oui, les médicaments sont indispensables, mais ils ne nous rendent pas heureux. Et si, au lieu de bâtir seulement des empires pharmaceutiques, nous bâtissions des environnements où chacun pourrait respirer, manger, mais aussi et surtout partager, rire, aimer – et nourrir son Shen, cette joie de vivre que la médecine chinoise place au cœur de la santé ?

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